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Ses eaux vives : la micro-centrale hydroélectrique du Rognon
 
Pour canaliser et maîtriser durablement les eaux, capricieuses, du Gour et du Rognon et mettre fin aux divers désagréments occasionnés ces dernières années, différents aménagements ont été effectués, dont la construction d'une conduite forcée et d'une micro-centrale hydroélectrique.
Sommaire

 


Remarque : la Communauté de Communes de Vaîte-Aigremont étant dissoute, c'est désormais la Communauté de Communes du Doubs Baumois qui la remplace et qui se substitue à elle pour tous les actes administratifs concernant les aménagements des eaux du Gour et du Rognon.

Historique du projet
Pour résoudre les différents problèmes accumulés depuis des années et décrit dans l'article sur le ruisseau du Rognon, de très nombreuses études furent réalisées depuis les années 1990 pour tenter de réhabiliter les différents sites et garantir l'évacuation des eaux du plateau, mais aucune n'aboutit à une proposition concrète de travaux.

Ce n'est qu'en 2008, avec l'aval de la Préfecture du Doubs, que les communes de Laissey, de Champlive et de Dammartin-les-Templiers ainsi que la Communauté de Communes de Vaîte-Aigremont, qui regroupe l'ensemble des communes concernées par le problème, lancèrent un projet d'installation d'une micro-centrale hydroélectrique. D'une capacité de 500 kW et installée à Laissey, elle sera alimentée par une conduite forcée depuis Champlive.

Ces aménagements sont censés à la fois résoudre les problèmes d'inondations de Champlive et de Dammartin-les-Templiers et alimenter en permanence la cascade de Laissey, lieu de promenade auparavant apprécié des habitants et des touristes.


[Vue générale des travaux]
Vue générale, depuis Laissey, du projet d'aménagement des eaux du Gour.
La polémique
Le but de ce site n'étant pas de polémiquer et de faire de "la politique locale", il faut néanmoins constater que ce projet a créé une certaine émotion au sein de la population, une pétition ayant réunie 70 signatures en un seul week-end et ce, sans publicité. Suite à ce succès, un Comité pour la préservation du site de la cascade du Rognon a été créé et a fait part de ses objections et de ses propositions auprès de la Préfecture du Doubs suite à l'enquête d'utilité publique ouverte du 26 septembre au 12 octobre 2011.

Les principaux griefs ont portés sur :

  • l'absence totale d'information de la population de la part des autorités : aucune réunion publique hormis un simple Avis à la population distribué dans les boîtes aux lettres par la commune de Laissey suite à un reportage de France 3 Franche-Comté ;
  • la mise sous silence des différents désagréments générés, notamment sonores et visuels ;
  • l'avenir du site de la cascade du Rognon ;
  • le vote de lignes de dépenses inscrites au budget de la Communauté de Communes sans justification réelle de leur utilité ;
  • la construction d'un collecteur et d'une micro-centrale hydroélectrique dans une zone protégée Natura 2000, dans deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I, dans une zone ZNIEFF de type II et à proximité d'une zone de protection de biotope.


[Article de L'Est Républicain]
Article, en première page, de L'Est Républicain du 4 octobre 2011.
Cliquez sur l'image pour lire l'article.


Le Comité pour la préservation du site de la cascade du Rognon a proposé une solution alternative, un projet "gagnant/gagnant" pour toutes les parties concernées. Il a consisté à shunter la galerie n° 2 par une conduite de dérivation et à construire la centrale micro-hydraulique au-dessus de la cascade du Rognon et enterrée pour limiter les nuisances. Le débit turbiné aurait ainsi été augmenté et intégralement déversé dans la cascade. La Communauté de Communes de Vaîte-Aigremont n'aurait eu qu'à prendre en charge la restauration du site, de la cascade jusqu'au Doubs.

En tout état de cause, les autorités estiment avoir fait les bons choix et trouvé une solution pérenne à la fois pour la tranquillité des habitants de Champlive et de Dammartin-les-Templiers, mais aussi, et surtout, pour ceux de Laissey qui subissent, ne l'oublions pas, de très nombreux désagréments depuis un siècle et demi !

Les différents aménagements effectués
Les travaux ont été réalisés entre avril 2012 et fin 2013 dans le cadre d'un partenariat public-privé.

Sur la commune de Champlive, le barrage de dérivation, en amont du canal de dérivation des eaux du Gour, a été rénové. Un second barrage a été construit afin d'alimenter en permanence une conduite de dérivation qui contourne la perte apparue en 1997.

Sur la commune de Laissey, un collecteur et deux conduites forcées ont été construits pour alimenter une micro-centrale hydroélectrique. Les deux galeries actuelles ont été sécurisées et partiellement imperméabilisées afin d'éviter les pertes et une conduite de décharge se jetant dans le Doubs a été ajoutée afin de limiter leurs mises en charge.


[Carte du Rognon]

Carte des différents aménagements et déboires du Rognon de 1845 à aujourd'hui.


La rénovation du barrage de dérivation et de la première galerie, le contournement de la perte, la construction des conduites forcées ainsi que de la micro-centrale hydroélectrique ont été pris en charge par la société privée Centrale Hydroélectrique du Gour, dirigée par M. Marc Livet, pour un montant de 950 000 euros.

Cette entreprise a obtenu la concession pour l'utilisation des eaux du Gour du barrage de dérivation à la micro-centrale hydroélectrique. Elle a donc la mission d'entretenir les différents ouvrages d'art de cette partie de la dérivation.

La rénovation de la seconde galerie doit être prise en charge par la Communauté de Communes de Vaîte-Aigremont pour un montant de 80 116 euros. Le plan de financement prévoit que cette somme doit être remboursée par la rétribution versée annuellement aux collectivités locales par la société exploitant la micro-centrale. A ce jour, aucuns travaux n'ayant encore été réalisés, les désagréments liés à la seconde galerie ne sont donc toujours pas résolus. Lors de fortes pluies, de l'eau s'écoule encore dans l'éboulement, il est vrai dans une moindre mesure qu'avant la construction de la micro-centrale hydroélectrique.

La Communauté de Communes de Vaîte-Aigremont fait partie intégrante du projet, car, outre le fait qu'elle regroupe l'ensemble des communes concernées, elle a pris la compétence de gestion des eaux du Gour en se substituant à l'ancien syndicat existant depuis 1896 entre les communes de Champlive et de Dammartin-les-Templiers, le Syndicat de Champlive, propriétaire des ouvrages d'art.


Micro-centrale hydroélectrique :

investissement initial1 950 000 €
période de fonctionnement2 10 mois / an
production 1 500 000 kWh / an
besoin en électricité couvert/équivalent pétrole 450 foyers / 129 tonnes
prix de vente à EDF 0,07 € / kWh
total des ventes à EDF 105 000 € / an
frais de personnel 15 000 € / an
frais d'entretien 7 560 € / an
rétribution des collectivités locales3 4 19 000 € / an
1 : l'investissement initial comprend la rénovation des barrages et de la première galerie, le contournement de la perte, l'enfouissement des conduites forcées et la construction de la micro-centrale hydroélectrique.
2 : les deux mois d'arrêt correspondent à des périodes de maintenance, de basses eaux, ...
3 : les collectivités locales rétribuées sont les communes de Champlive (25 %) et Laissey (25 %) ainsi que la Communauté de Communes du Doubs Baumois (50 % ; anciennement Communauté de Communes de Vaîte-Aigremont).
4 : le montant de la redevance est égale à 10 % du chiffre d'affaires les cinq premières années d'exploitation, 12,5 % du chiffre d'affaires les cinq années suivantes (à partir de 2017) et 15 % du chiffre d'affaires au-delà de 10 ans.
Rénovation de la seconde galerie :
répartition des parts montant
part à la charge de la Communauté de Communes de Vaîte-Aigremont : 48 069,60 €
subventions accordées par l'État dans le cadre de
la Dotation d'Equipement des Territoires Ruraux (D.E.T.R.) :
32 046,40 €
total de la dépense de rénovation : 80 116,00 €
Commune de Champlive : rénovation du barrage de dérivation
Sur la commune de Champlive, environ un kilomètre avant de pénétrer dans la première galerie, un barrage avait été construit dans les années 1845-1850. Il est chargé de détourner le Gour vers le canal de dérivation construit à la même époque, ce dernier dirigeant le ruisseau dans la galerie d'évacuation des eaux en direction de Laissey. Un étranglement permet de réguler le débit en période de basses eaux. En cas de débit plus important, l'eau passe automatiquement par-dessus le barrage.

Sur sa droite, une petite retenue d'eau équipée de trois vannes, dont une automatique, permet de réguler l'alimentation du bras qui passe devant le restaurant l'Auberge du Château de Vaîte et qui se perd un peu plus loin dans le village dans une perte dite Trou de Picote.

Cet ouvrage d'art avait déjà été rénové en 1982 par la Direction Départementale de l'Agriculture (D.D.A.), mais avait très mal vieilli. Il a été réparé et consolidé avec des palplanches, des pierres et du béton.

Commune de Champlive : construction d'un second barrage et contournement de la perte
Environ cent mètres avant de pénétrer dans la première galerie, un second barrage a été réalisé sur le canal de dérivation. Il permet d'alimenter une conduite de dérivation d'un diamètre de 700 millimètres qui contourne la perte apparue en 1997.

Avec cet ouvrage, les eaux du Gour alimentent en permanence la galerie d'évacuation et, par conséquent, la micro-centrale hydroélectrique, le trop-plein disparaissant dans la perte. En cas d'inondations, cette dernière se remplit et l'eau s'évacue dans la galerie, retrouvant ainsi son ancien lit.

La conduite de dérivation peut être obturée à son entrée par une vanne permettant de diriger l'intégralité de l'eau vers la perte. Ainsi, il est possible d'assécher la galerie d'évacuation et de mettre la micro-centrale hydroélectrique hors d'eau afin de procéder à des opérations de maintenance.

Aussi curieux que cela puisse paraître, la perte apparue en 1997 n'a pas été rebouchée. En fait, absorbant un débit de 2 m3 / s maximum, il a été jugé utile de la conserver. En cas de fortes eaux, la perte agit comme un élément de sécurité en limitant la mise en charge des galeries d'évacuation du Gour vers Laissey.

Commune de Champlive et de Laissey : rénovation des galeries existantes
La première galerie, longue de 457 mètres, a été rénovée et sécurisée afin d'améliorer son efficacité pour canaliser les eaux du Gour. Les travaux ont été réalisés par la société privée exploitant la micro-centrale hydroélectrique.


[Intérieur de la première galerie]
L'intérieur de la première galerie (4 août 2008).


Elle a été nettoyée des encombrants qui l'obstruait (morceaux de bois, tonneaux, ...) et a été partiellement imperméabilisée. Des murets ont été construits, à une faible hauteur, pour boucher les failles naturelles. Ainsi, en temps normal, le débit est toujours suffisant pour alimenter en permanence la cascade du Rognon et la micro-centrale hydroélectrique. En cas de fortes eaux, l'eau passe par-dessus les murets et est absorbée par les failles limitant ainsi la mise en charge de la galerie, cette dernière ne pouvant accepter qu'un débit de 8 m3 / s maximum.


[Intérieur de la première galerie]
Un exemple de faille naturelle à l'intérieur la première galerie (4 août 2008).


La fonction de la seconde galerie, longue de 420 mètres, a été modifiée. Si elle sert toujours à alimenter la cascade du Rognon, elle sert désormais de conduite de décharge pour évacuer les eaux vers ladite cascade uniquement en cas de fortes pluies, l'objectif étant au maximum de limiter sa mise en charge. En effet, il s'avère qu'elle n'a pas fait l'objet des mêmes soins que la première galerie lors de sa construction. Étant positionnée parallèlement à la montagne, elle possède deux points faibles :

  • le puits n° 2, sous-dimensionné ;
  • la présence de "fenêtres" qui furent utilisées pour l'évacuation des déblais lors de sa construction et qui ont été mal rebouchées.
La taille d'origine du puits n° 2 (50 x 50 centimètres) ne lui permet d'évacuer qu'un faible débit. En cas d'inondations, la seconde galerie se met alors sous pression et l'eau n'a d'autre choix que de s'évacuer par une paroi amont du boyau (en fait, une ancienne "fenêtre"). C'est notamment à cause de lui que de nombreux glissements de terrains ont lieu depuis 1991.

Afin de résoudre ce problème, de septembre à octobre 2018, des travaux ont été réalisés avec le redimensionnement du puits n° 2, la reprise de l'étanchéification de la seconde galerie, la reconstruction de la fenêtre d'accès et la pose d'une porte métallique. Malgré ces aménagements, lors de fortes pluies, de l'eau continue de s'écouler encore dans l'éboulement, il est vrai dans une bien moindre mesure qu'avant les différents aménagements effectués.

Commune de Laissey : aménagement du chemin d'accès au chantier
Pour accéder au chantier de construction des conduites forcées, la vieille route de Laissey à Champlive, abandonnée depuis plus d'un siècle suite à la construction de l'actuelle route et des deux tunnels, a été élargie et empierrée. Deux places de retournement ont été aménagées pour permettre aux engins de chantier de manœuvrer.
Commune de Laissey : branchement sur la première galerie
Pour alimenter la micro-centrale hydroélectrique, la sortie de la première galerie a été percée. En fait, le Gour sort à nouveau au même endroit qu'en 1850 ! A la différence que l'eau est désormais captée et reliée à deux conduites forcées grâce à un collecteur, réalisé en béton armé, et scindé en deux compartiments :

  • le premier, prioritaire, alimente la conduite forcée reliée à la micro-centrale hydroélectrique ;
  • le second alimente une conduite de décharge qui se jette directement dans le Doubs 125 mètres plus bas.
Deux vannes, en sortie du collecteur, permettent de réguler le débit d'eau dans les deux conduites forcées et de mettre la micro-centrale hydroélectrique hors d'eau afin de procéder à des opérations de maintenance.

Les eaux du Gour se jettent directement dans le premier compartiment. En cas de débit important, il se remplit et le trop-plein est alors déversé dans le second et alimente la conduite de décharge. En cas d'inondations, lorsque les deux conduites forcées ne peuvent plus absorber le débit instantané, l'eau refoule dans la première galerie, emprunte alors le puits n° 1 puis la seconde galerie et va se déverser dans la cascade du Rognon.


[Schéma collecteur]


Le collecteur est capable d'absorber un débit maximum de 3 m3 / s. En fonctionnement normal, 400 litres / s maximums sont réservés pour le turbinage et 200 litres / s pour alimenter la cascade du Rognon, le reste partant dans la conduite de décharge puis, en dernier recours, en cas de très fortes eaux, dans la seconde galerie. La régulation des débits est réalisée grâce à des plaques métalliques posées autour du puits n° 1 et qui font office de micro-barrage.

La priorité étant toujours donné à l'alimentation de la micro-centrale hydroélectrique, l'alimentation de la cascade du Rognon n'est donc pas garantie en permanence. C'est l'une des objections principales soulevée par les opposants au projet.


[Article de L'Est Républicain]
Article, quelque peu exagéré, de L'Est Républicain du 3 février 2013.


Pour accéder à l'extrémité de la première galerie et réaliser le collecteur, un chemin d'accès a été construit dans la montagne. Une pelleteuse, munie d'un brise roche hydraulique, a fracturé la roche pendant quatre semaines.

Commune de Laissey : construction des conduites forcées
De la sortie du collecteur jusqu'à la micro-centrale hydroélectrique, deux conduites forcées ont été construites et enterrées. Chacune mesure environ 170 mètres. La hauteur de chute est de 125 mètres, le collecteur étant situé à une altitude de 385 mètres et la micro-centrale hydroélectrique à 260 mètres.

La première conduite forcée, d'un diamètre de 550 millimètres, alimente la micro-centrale hydroélectrique. La seconde, d'un diamètre de 700 millimètres, sert de conduite de décharge et se déverse directement dans le Doubs lors de fortes eaux.

Afin de faciliter l'emboîtage des tuyaux, les conduites forcées ont été posées de la micro-centrale hydroélectrique vers le collecteur. Du fait du fort pourcentage d'inclinaison de la pente en certains endroits, la construction de la tranchée d'enfouissement a fait appel à une pelleteuse spéciale appelée pelle araignée. Des bras articulés, similaires aux pattes du susdit animal, lui permettent de garder sa stabilité et son horizontalité quelque soit la déclivité et de travailler en toute sécurité.

Les tuyaux métalliques des deux conduites forcées ont été fabriqués en Turquie par la société Özbal Çelik Boru pour le compte du grossiste français Oryx Eleven. Chaque élément mesure 6 mètres de long et 5 millimètres d'épais. Au total, 28 tuyaux de 550 millimètres de diamètre et 28 tuyaux de 700 millimètres de diamètre ont été livrés.
Les tuyaux ont été emboîtés et soudés entre eux par une équipe de soudeurs spécialisés. Afin d'assurer une protection contre le temps et la corrosion, les soudures ont été recouvertes par une bande de protection thermorétractable.
Commune de Laissey : construction du bâtiment de la micro-centrale hydroélectrique
Au bord du chemin menant à la cascade du Rognon, une micro-centrale hydroélectrique a été construite. D'une puissance de 500 kW, la turbine est alimentée par la conduite forcée de 550 millimètres. Son exploitation est assurée par la société privée Centrale Hydroélectrique du Gour dirigée par M. Marc Livet.
Commune de Laissey : installation de la turbine Pelton
La production d'électricité est assurée par une turbine de type Pelton à quatre injecteurs d'une puissance de 500 kW. Elle est alimentée par la conduite forcée de 550 millimètres. Son installation a été effectuée de mars à mai 2013, puis en octobre 2013. Les premiers essais de turbinage eurent lieu le vendredi 25 octobre 2013 et la mise en service fut effective la semaine suivante.

Inventée en 1879 par Lester Allan Pelton, une turbine de type Pelton transforme l'énergie de l'eau s'écoulant dans une conduite forcée en énergie hydroélectrique. Elles sont particulièrement adaptées à des faibles débits d'eau.

Un ou plusieurs injecteurs fixes projettent de l'eau à haute-pression sur une roue mobile à augets qui, elle-même, entraîne un alternateur. Le tout est enfermé dans une bâche en acier qui sert à protéger la turbine et à évacuer l'eau.


[Schéma turbine Pelton]

Schéma de fonctionnement d'une turbine Pelton à six injecteurs.


A : arrivée de la conduite forcée et de l'eau.
B : vanne permettant d'isoler la turbine pour des opérations de maintenance.
C : escargot acheminant l'eau vers les injecteurs.
D : injecteur et déflecteur transformant l'eau en jet haute-pression entraînant la roue à augets.
E : roue à augets entraînant un alternateur.
Quelques chiffres :
débit moyen 0,404 m3 / s
pression de charge de la turbine 12,5 bars
poids total (turbine et alternateur) 7 tonnes
puissance maximale brute 498 kW
production annuelle 1 500 000 kWh
besoin en électricité couvert / équivalent pétrole 450 foyers / 129 tonnes
Bibliographie et crédits photographiques
  • Écoulement des eaux d'inondation du plateau de Champlive 1844 - 1903 (Archives départementales du Doubs).
  • articles du quotidien L'Est Républicain.
  • articles du mensuel La Presse Bisontine.
  • articles des bulletins municipaux du village de Laissey.
  • archives municipales du village de Dammartin-les-Templiers.
  • comptes-rendus et rapports de la Communauté de Communes de Vaîte-Aigremont.
  • comptes-rendus et rapports de la Communauté de Communes du Doubs Baumois.
  • Comité pour la préservation du site de la cascade du Rognon.
  • site de la société turque Özbal Çelik Boru, le fabricant des tuyaux des conduites forcées.
  • article concernant les turbines Pelton sur Wikipédia.
  • crédits photographiques : droits réservés pour les ayants droit non identifiés.

 
Dernière mise à jour : le 28 avril 2024